30.8.15

En avant pour les mises à la retraite !

Comment s'achèvent les carrières ?
Appelez cela comme vous le voulez : l'entrée en pension, la mise à la retraite !
Je n'ai pas eu l'occasion d'assister à de tels moments, parmi le personnel ouvrier, dans les départements.
Nous avons cependant publié quelques photos de ces fameux "dernier jour" où l'heureux nouveau pensionné tenait à offir le verre de l'amitié à ses copains de travail. Ceux-ci tenaient aussi à lui offrir un petit présent pour souder la sympathie.

Par contre, j'ai eu le plaisir de particicper de nombreuses fins de carrière parmi les employés.

La toute première réunion de ce genre eut lieu vers les années 1978 - 80  (si je ne me trompe pas) autour du tout premier employé de la Briqueterie qui eut le bonheur de connaître une fin de carrière dûe à l'âge. Il s'agit de Monsieur René Vierstraete dont personne n'aura oublié sa politesse infiniment rafinée.
René fut un homme qui appréciait  beaucoup la convivialité autour d'un verre !  Il nous montra l'exemple à suivre, en invitant tous ses collègues  au café tout proche  "Au retour des Pêcheurs" pour nous faire ses adieux.

Afin de ne pas se faire oublier de si tôt, nous lui offrîmes : une pipe en racine de bruyère avec tuyau en écume !  Un luxe pour fumeur invétéré comme lui !

Il fut ma première victime à être croquée pour la circonstance.

Avec mon meilleur souvenir et avec tout le respect pour notre amitié… revoici le dessin.

En le saluant à mon tour, je lui soulève mon chapeau !

28.8.15

Exercice d'identification !

Le 11 août de l'année dernière, ce blog consacré aux souvenirs des Anciens Briqu'teux naissait !
Depuis un an déjà, il a évoqué différentes époques de la vie du briquetier de Ploegsteert.
De nombreux visages sont réapparus sous nos yeux, sur votre écran. Ils étaient des camarades de boulot ou sont encore des copains de travail que l'on n'a plus revus depuis belle lurette.

J'ai tenté d'aborder beaucoup de domaines, sachant qu'il en manque encore à évoquer. Mais, pour cela, il me faudrait de l'aide.

Ceci étant, tout comme les réserves d'argile doivent suivre pour la production de briques, il faut, pour poursuivre ce blog, de la matière à évoquer. Celle-ci s'épuise. Pour cette note, je vous propose de d'examiner quelques photos de réunions diverses pour le plaisir d'identifier des potes,…des chefs,…des enfants  !









25.8.15

Qui répondra à la question ?

En quelle année s'est construit le bâtiment administratif de "Ceratec" ?

Depuis quelques mois, nous avons essayé de nous remémorer les tout premiers débuts de la nouvelle société, et particulièrement quand il fallut y "muter" des membres du Personnel des briqueteries disposés à se recycler professionnellement.
Petit à petit, la "filliale" grandit, s'aquit une reconnaissance officielle et voulut acquérir son indispensable autonomie sous tous les plans administratif, personnel, matériel, infrastructure.
C'est ainsi que, sans perdre de temps, et dès qu'elle en eut la possibilité, la société Ceratec s'offrit la construction de grands et accueillants bureaux, intégrés  à de gigantesques ateliers, ainsi qu'à un impressionnant magasin en matériel électrique ou élecytronique, très bien achalandé.

Grâce à leur soucis de bien faire les choses, lorsque le bâtiment fut terminé et bien équipé par toutes les indispensables installations, la Direction de Ceratec eut le plaisir de procéder à une belle inauguration en proposant la découverte de la toute nouvelle construction : une "porte-ouverte" avec réception.
Voici, ci-dessous quelques photos souvenirs.  A vous le plaisir de vous y reconnaitre ou de repérer l'un ou l'autre de vos amis.

Mais… je reviens à ma question initiale : C'était en quelle année ?








20.8.15

Des délégués syndicaux

A quand remonte l'existence d'un "Conseil d'Entreprise" et d'un "Comité de Sécurité et d' d'Hygiène" au sein de l'entreprise ?
Hélas, je ne peux pas vous renseigner, car je l'ignore. Mais au début des années 70, il en était question.
Quand a démarré la présence d'un délégué syndical permanent au sein de l'entreprise ?
Là aussi, il m'est impossible de répondre.
Toujours est-il que je voudrais citer deux noms  dans ce blog des "Anciens Briquetiers qui racontent".
Pourquoi ? Parce que durant leurs longs mandats, ils auront souvent, très souvent, partagés les soucis de la Direction afin que l'usine progresse toujours et résiste en temps de crise, tout en veillant aux intérêts et à la sécurité des membres du Personnel.  Le premier fut Albert Tant succédé par Luc Vandewalle !
Ils représentaient les syndicats avec une conception noble de leur mission.
"Casser l'outil ?  Démolir la baraque ?"  c'était bien loin de leur idée !

Albert Tant, délégué, congratulé par M. Joseph De Bruyn, pour  une appréciable ancienneté. 

Luc Vandewalle, délégué permanent, dans son bureau, au Centre Social. 

A gauche, Luc Vandewalle, délégué… mais aussi Guide pour une visite lors d'une journée "Porte Ouverte en Entreprise", un dimanche.






13.8.15

- "Allo ? Ploeggssteeeert ?" !"

Il existe, à la Briqueterie, un service qui n'a presque pas changé en dépit de toutes les modernisations qui se sont ajoutées, les unes après les autres, pour améliorer la qualité du produit et le service à la clientèle.

Il s'agit du "Secrétariat", c'est à dire le service chargé d'assurer la communication verbale telephonique avec la clientèle, ainsi que de la réception des chauffeurs de camions venus prendre un chargement de briques pour tel ou tel client.
Si aujourd'hui, beaucoup de messages se font par "mail", moyen de communication telle facile,...  autrefois, ceux-ci ne pouvaient s'opérer que par… téléphone qui sonnait toujours "occupé"  ou par lettre postale qui trainait en route .
Des conversations téléphoniques successives et inintrrompues, toute l'activité "expédition" des marchandises en dépendait. Si les lourds appareils en bakelite noir n'arrêtaient pas de sonner, ils pouvaient aussi agacer leurs utilisateurs : ils devaient "faire le numéro" en tournant de ce disque à 10 trous de la grosseur de l'index.  La moindre erreur donnait comme réponse :
- "C'est une erreur, Monsieur !"
Au timbre de la voix, ils pouvaient imaginer l'humeur de la personne au bout du fil :
- "Quand allez-vous livrer mon Stalton ? Les maçons attendent !"
- "Mes hommes n'ont plus de blocs à maçonner ? Il faut nous fournir vite, très vite ?"
entendaient-ils souvent au téléphone, par des clients impatients, tentant d'être servis avec les autres.
A cette époque déjà, le stress faisait doucement son apparition !
Jean Linclau et Roland Vanleene (notre photo)  et bien d'autres employés qui ont occupé cette fonction, ont dû souvent faire preuve de patience et de diplomatie pour satisfaire toutes les livraisons et contenter tous les clients en temps et en heure !
L'ordinateur ?  On ne connaissait pas !  Tout s'écrivait à la main sur papier : de la note griffonnée sur le carnet, du "billet de transport" transmis à l'atelier puis aux chargeurs, du "bon de  livraison" dactylographié remis sur chantier,  rien n'était automatique. Tout se communiquait "de vive voix" !

L'oubli était impardonnable ! L'erreur d'inattention inexcusable !
Et c'est encore ainsi, à l'heure  actuelle !


Jean Linclau, le premier employé et pionnier du secrétariat vers  1954 (?)  Il logea longtemps
dans le bureau même, puis au Centre Social !  


10.8.15

Des "petits trous" aux "GigaPixels" !

Aujourd'hui, l'ordinateur ne semble plus faire peur à personne.
Dans chaque famille, quelque part sur une table, se trouve un "ordi" à portée de mains… qu'elles soient celles de la maîtresse de maison, ou celles du "Briqu'teux retraité".  Ca va de l'écran, avec la colonne et le clavier au fort petit "lap-top", c'est à dire le MAC portable qu'on pose sur les genoux, comme moi, présentement, face à  la télé sans la regarder, !
Aussi, je me refuse à parler des tablettes ou smartphones qu'on emporte partout comme son porte-clefs :  une véritable télé de poche qu'on met dans le creux de la main pour téléphoner, surfer, ou…. très à la mode…. se photographier en "selfies".

Mais hier, autrefois… c'était comment ?
A la Briqueterie, l'informatique a fait son apparition dans les années 70 lorsque notre collègue Gilbert Pattyn se mit à potasser cet énigmatique langage "basic" ressemblant à un incompréhensible charabia pour le commun des mortels.  Et pourtant, tout est parti de là !
Les petits trous dans une carte perforée ont fait place au fil des ans et du progrès en numérique à la puce capable d'emmagasiner des milliards et des milliards de pixels.
Les débuts, comme l'on voit sur la photo, ont surtout été "mécaniques" : avec de grosses machines qui tournent, chauffent, soufflent comme dans une buanderie ! Les cartes et les bandes magnétiques ont fait leur apparition bien plus tard pour mettre en mémoire des quantités de données qu'il était devenu inutile de transcrire et retrancrire.  Un "programme", (=logiciel), créé et écrit par les programmeurs permettait d'établir les factures, les fiches de paie, la liste des clients, les chiffres comptables…. Bref : tout !
La petite équipe de programmeurs, à Ploegsteert, s'est formée progressivement et d'une manière remarquable : en autodidactes.
Lorsque l'écran d'ordinateur fut "inventé", une nouvelle stratégie se mit en place : les Bureaux d'Etudes, tant pour la Briqueterie que pour Ceratec firent appel aux programmeurs pour confectionner les logiciels capables de dessiner les plans sur écran pour les imprimer ensuite … ce qui remplaça bien vite les vieilles tables à dessin !

Ce fut une merveille, un progrès immense pour Ploegsteert !   Et cela continue !

Gilbert Pattyn, le pionnier de l'informatique à Ploegsteert


D'autres informaticiens vinrent former la première équipe : Luc Declercq, Claude Barratto, Thérère Vandewalle… et d'autres encore par la suite ! 

Kris Malbrancke, l'actuel directeur du service qui doit, sans cesse, se "ré-actualiser" ! 





7.8.15

Coup d'oeil sur les Sondages !


Puisque nous nous sommes plongés dans les souvenirs des gens en "col blanc", au temps de la petite calculette,  nous ne pouvons pas passer sous silence cet indispensable mais laborieux service itinérant, dépendant du Bureau d'Etude.
Il s'agit des… SONDAGES DE SOL effectués sur les chantiers afin de pouvoir garantir la stabilité du futur bâtiment à construire et étudié par Ploegsteert.  Il faut évidemment que le gros-oeuvre provienne de la briqueterie.

L'équipe arrivait sur le terrain à bâtir, lieu du rendez-vous avec l'architecte.
Là, l'équipe de Ploegsteert composée du chauffeur de la Mercédes, de l'ingénieur, et du représentant du secteur, avec l'aide du maître d'oeuvre,  procédaient au sondage du sol, en enfonçant dans le sol, l'une après l'autre,  vissées entre elles, des barres d'acier grosses comme un pouce.
Le poids des corps suffisait à faire pénétrer le "pénétromètre manuel" jusqu'à 7 m de profondeur. A chaque effort des "sondeurs", un manomètre indiquait la résistance du sol : cela pouvait être "mou" argileux et cela s'enfonçais comme dans du beurre ou bien "résistant" comme un sable tassé et néglemment durci par oubli.

Mais la grande difficulté, pour ce quatuor de "forcenés" était de retirer, à la force des bras, les 7 à 8 barres enfoncées dans la terre. Pour se donner du courage, il fallait user de stratagèmes et d'encouragements. Il existait aussi un seul remède immuable : la plaisanterie ou la dernière blague à se raconter "entre hommes".  Et pour cela, l'ami Jean-Pierre était connu à travers toute la Belgique…  Car, c'est vrai, il faut de signaler, les Sondages de Ploegsteert étaient très favorablement réputés et appréciés : s'ils n'étaient pas coûteux, ils étaient surtout fiables et exacts !  Aucun bâtiment construit par la suite ne s'est fissuré, n'a bougé.  Si cette garantie Ploegsteert existe toujours à l'heure actuelle, le matériel s'est en outre très modernisé !

A chaque poussée de 20 cm,  Guido notait la valeur indiquée au cadran pour en déduire le
type de fondation à prévoir !
A droite, Jean Pierre qui, fut par la suite, rattaché au service "Sondage de sol".
A gauche, un collègue, chauffeur également. Son nom ?
A Messines, l'un jouait du tambour, l'autre de la grosse caisse !
Emile Turck, premier chauffeur de la "grosse Mercédes rouge, au toit noir".  Sorry, la photo semble être "à l'envers"


Aujourd'hui, les sondages de sol s'exécutent d'une manière bien plus scientifique et… sans  fatigue musculaire. 



3.8.15

Les Bureaux d'Etudes d'il y a 40 ans et plus !

A la CERATEC, avant que les techniciens d'atelier ne se mettent au travail pour créer, façonner, réaliser les pièces d'un projet en suivant  scrupuleusement les données d'un plan, il faut que celui-ci soit d'abord imaginé, réfléchi, conçu, calculé, dessiné et approuvé par les gens du Bureau d'Etudes.
Au départ, ce personnel composé d'ingénieurs et dessinateurs provenait du Bureau d'Etude de la Briqueterie qui, comme nous l'avons expliqué, avait également dû se remettre en question en raison de la crise. De dessinateurs en bâtiment, ils sont devenus dessinateurs industriels.

Voici rassemblées, deux photos de ces bureaux de dessin où l'ordinateur et l'écran n'existaient point encore.

Les anciens se souviendront de
- la grande table à dessin avec son équerre mobile contrebalancée par un poids
- des papiers calque, (= transparent) sur lesquels on dessinait à l'encre de chine

 - de la règle à calcul en plastic blanc, et qui donnait des réponses aux multiplications plus… qu'approximatives
- de la machine à développer les plans qui fonctionnait à l'amoniaque et répendant parfois son odeur âcre et pestilentielle
- du taille-crayon à manivelle pour tailler les mines en pointe accérée
-  quant à la petite machine à calculer (la calculette) elle ne fit son apparition que bien lentement ! Les dessinateurs ont lontemps préféré… "l' Adimult ".   L'adimult ???   Quel nom barbare !  C'était en quelque sorte… une plaquette métallique à trous et de glissières qu'ils coulissaient en haut, en bas par un geste précis que eux seuls connaissaient !


Premier bureau d'étude de Ceratec dans l'extension Nufa. On y reconnait Messieurs Rosseel, Laper, Gekiere, Croquey, Schouteten

L'ami Ronald, travaillant au "garage". On y reconnait les fenêtres.

Une salle de dessin au Bureau d'Etudes de la Briqueterie.
Qui pourra identifier les dessinteurs vus de dos ?