30.7.15

Ainsi démarra CERATEC

La "CERATEC", aujourd'hui âgée  de trente-deux ans, trouve son origine par cette simple phrase prononcée par M. Philippe De Bruyn,  lors de la  visite du gouverneur de province Michel Tromont, le 9 novembre 1984.
"… En effet, à cause de la crise grave et persistante dans le secteur de la construction et donc de la vente de briques et de planchers préfabriqués, il a été décidé de développer d'autres activités afin de mieux valoriser les compétences et le know-how qui existaient chez notre personnel et d'ainsi diversifier les sources de revenus de la société.
Cette diversification s'est axée essentiellement en deux directions  : l'électricité industrielle d'une part et l'engineering et la construction mécanique d'autre part !…"

Parmi les "développements de produits" au sein de la CERATEC, citons-en un seul à ses débuts : améliorer la technologie concernant la cuisson des briques.
Une des photos ci-dessous montre par exemple une forme d'entonnoir capable de distribuer de la poussière de charbon vers les brûleurs d'un four.  En effet, vu la chèrté grandissante du prix du mazout, on tenta l'expérience de changer de combustible !!!  Retour au charbon !
L'industrie briquetière allait-elle donner un regain aux mines de charbon ?
Cela aurait été trop beau.
Hélas, l'initiative ne put pas se poursuivre pour la simple raison que la cendre poussiéreuse du charbon alla se déposer dans les perforations des briques. Un très gros inconvénient pour les maçons, qui, par temps venteux, souffraient d'irritations des yeux.

Pourquoi vous raconté-je cette anecdote ?  Pour conclure par un proverbe africain tellement évident :
Le chemin parsemé d'obstacles est celui qui mène à la grandeur ! 

Trente ans ont passé. Voici une photo du jeune patron de la Société CERATEC, Monsieur Philippe, discutant avec le futur bourgmestre de la Ville de Comines-Warneton, Gilbert Deleu, et, sur l'autre cliché, avec le commissaire d'arrondissement de l'époque, M. Dujardin.



  



28.7.15

Le tout premier produit de Ceratec : la Ceraman !

Avec l'arrivée en novembre 1982  du fils de "Monsieur Joseph", le jeune Philippe De Bruyn, le département de "Entretien" qui cherchait sa voie, connut une impulsion énergique et un sang neuf.

Primo, il baptisa ce département du nom de "CERATEC" qui signifie "Ceramique et Technique",… autrement dit : toute la technique que connait "Ploegsteert" au service de la céramique… pour tous ceux qui en ont appel.
Sous ce vocable de CERATEC, il groupe les différents corps de métiers dont dispose l'usine pour les mettre non plus au service de la Briqueterie elle-même, mais bien au service d'une clientèle extérieure qui ne tardera pas à se manifester.
En ressources humaines, Ceratec peut déjà compter sur
- une quarantaine de mécaniciens
- cinq  ouvriers : maçons ou peintres en bâtiments
- cinq employés dits "programmeurs" en informatique
- cinq électriciens
- deux employés affectés à une imprimerie
- trois garagistes
- et deux secrétaires.

Secundo, Monsieur Philippe se choisit un cheval de bataille. Ceratec ré-étudia, expérimenta, et parvint à fabriquer une petite machine… à fabriquer des briques à la main.

A la main ???  Oui comme au bon vieux temps. Elle reçut pour nom : "Ceraman" et fut proposée aux pays en voie de développement : l'Afrique.
D'une utilisation simple, cette "Céraman" (une presse manuelle) ne fontionnait qu'à l'huile…. l' huile de bras.  Pas besoin d'électricité, ni d'essence… donc pas de panne.  Comme là-bas, on a la main d'oeuvre à bon compte mais pas la technologie :  il fallait pouvoir la dépanner rien qu'à l'aide d'une… clef à molette.
Par la suite, et vu le succès de cette première machine, d'autres furent inventées et élaborées afin d'augmenter la production journalière :


la Ceramatic, une presse automatique à table rotative
la Cerades, un désagrégateur de terre
la Ceramex, pour l'extrusion sans vide !

Et le procédé de fabrication des briques ? : le climat d'Afrique permet le séchage des briques très facilement, il suffit d'un peu de patience. Pour la cuisson ?  Cette opération est inutile :   l'argile étant "stabilisée"par l'ajout de ciment, durcit naturellement sans risquer de se dissoudre par les pluies.

Voyez ci-dessous un clip très très éloquent d'une machine presque identique à la Ceraman !


27.7.15

Si on continuait notre belle histoire….de Briqu'teux !

Salut !

Douze ans ont passé !  Je tapotte encore toujours avec
autant de plaisir à propos de "Ploegsteert" !
Les tant attendus congés payés touchent à leur fin…. mais pour les "Anciens Briqu'teux à la retraite"… ça continue ! Non ?
J'ai presque honte d'écrire cela en cette fin-juillet, mais… c'est la vérité.
Que cela ne nous empêche pas de nous remettre dans l'état d'esprit des gens actifs qui font tourner l'usine, disons plutôt: "les usines", et de poursuivre ce que nous avions laissé à l'arrêt,  il y a trois semaines.

On parlait de CERATEC  et nous resterons dans le sujet !

Restez-nous aussi fidèles car dès demain,  nous reprendrons le cours de sa déjà très longue histoire !

Avant de notre prochain rendez-vous, permettez-moi d'avoir une pensée pour notre ami Christian Geloen, ancien dessinateur durant près de 40 ans à établir des plans de pose, et encore des plans de pose. Il était infatigable à tâche. Christian nous a quittés tout dernièrement.


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4.7.15

Bonnes vacances à tous ! Revenez… fatigués et fauchés !

Jadis, pour les Anciens Briqu'teux esquintés, les congés payés leur permettaient de s'évader durant une bonne semaine en vacances !
Oh certes !  Pas bien loin !  Les vallées ardennaises leur suffisaient s'ils voulaient se mettre "au vert" en bénéficiant d'un modeste dépaysement.
D'autres, préféraient les bains de mer à la côte belge qui, peut-on le prétendre aujourd'hui, est bien moins bétonnée qu'on le dit. En effet, les hauts "buildings" dressés dans les années 60, ont été construits pour la plupart en…terre cuite !  Et en "murs porteurs", n'est-ce pas, chère JRM ?

Que cette photo serve de "carte postale" pour souhaiter à tous nos fidèles lecteurs, de tonifiants ou de tranquilles congés payés.